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Prendre soin de son cheval en hiver

Publié le : 18/01/2019 12:51:54 | Catégories : Cheval

PRENDRE SOIN DE SON CHEVAL EN HIVER

 

Entretenir son cheval au box : les obligations et les plaisirs du cavalier propriétaire

Nous n’entrerons pas ici dans la polémique sur les conditions de vie, naturelles ou non, du cheval au box. Le cheval est un animal très proche de l’homme, et comme lui, il s’adapte facilement à des conditions de vie très différentes. Il aime son confort, les soins qu’on lui porte, une bonne hygiène de vie, l’exercice, l’attention de son maître.

De nos jours il est rare que le cheval au box ne dispose pas d’une surface voisine de 16 m2, ce qui lui permet de tourner facilement, de marcher, de se rouler. C’est un animal social, aussi adore-t-il regarder ce qui se passe dans les boxes voisins, les allers et venues de cavaliers, les épisodes marquants de la journée. La distribution de nourriture, est cruciale pour notre ami. Mais elle doit impérativement avoir lieu dans le calme, en évitant toute querelle.

Le pansage  aussi constitue pour le cheval un moment de détente et de plaisir. L’ajout de paille, ou le curage complet du boxe, donnent lieu à des manifestations parfois frustrantes pour le cavalier : Paille neuve= pipi sans délai !

Passons donc en revue ce qui fait un cheval heureux au box en hiver.

 

La litière

Non seulement le cheval a besoin d’une litière propre, mais celle-ci constitue lorsqu’il s’agit de paille, une partie non négligeable de son alimentation. Il la grignotte donc assez rapidement, et pour ne pas être obligé de la remplacer intégralement, il convient d’en rajouter quotidiennement.

Une ou deux fois par semaine la paille résiduelle et le gâteau qui s’est formé, seront éliminés . C’est le curage du box, qui n’est pas une activité reposante, mais néanmoins indispensable.

Les litières de type copeaux, lin ou autres, constituent un sol confortable pour le cheval, et conviennent aux chevaux boulimiques, ou très sensibles à la fourbure, mais elles sont loin de recueillir tous les suffrages, du moins du point de vue du cheval. Certains, mécontents, mangent même les copeaux ! De toute façon, il convient dans tous les cas de mettre à la disposition du cheval du foin en abondance, car la ration en nourriture sèche, granulés, floconnés ou céréales entières ou aplaties, même donnée en doses fractionnées, ne conviennent pas, à elles seules à satisfaire les besoins du cheval dont le système digestif doit fonctionner de longues heures avec de petites quantités d’aliments (voir article sur la digestion du cheval) .

 

L’entretien des pieds

Il est très important, lorsqu’un cheval vit au box, de surveiller ses pieds journellement. En effet, la paille ou autre litière est susceptible de s’agglomérer sous la sole, mêlée à du crottin et de l’urine, et de former un gâteau qui induira une pourriture de la fourchette, de la sole, et dans les cas extrêmes, une fourmilière. Aussi faudra-t-il compléter un curage soigneux par l’application d’une graisse à pied, noire en hiver, jaune ou verte en été. Certains produits modernes ont des formulations qui permettent de conserver les pieds en bon état, voire de les améliorer (Absorbine). Ils sont d’application très facile grâce à leur pinceau intégré.

Si malgré tout les pieds sont abimés, que la sole dégage une mauvaise odeur, il est possible d’utiliser du goudron de pin ou de hêtre, qui sont de très bons désinfectants, mais sont susceptibles de durcir excessivement le sabot. D’autre produits sont formulés pour éviter cet inconvénient … /…

Évidemment les pieds doivent être ferrés régulièrement par un bon maréchal-ferrant, qui veillera à corriger de mauvais aplombs, source de boiteries.

 

Les couvertures

Le cheval craint moins le froid, que les courants d’air et l’humidité. S’il est peu utilisé on peut laisser un cheval en box en laissant cloitre son poil. Par contre il sera difficile de l’utiliser pour un travail normal car il transpirera, et son poil sèchera mal, de retour au box. Avec pour conséquence des refroidissements et des problèmes respiratoires.

Pour un cheval de concours, ou un cheval de club ayant un travail quotidien normal, il est toujours préférable de pratiquer une ou deux tontes pendant la saison d’hiver, et une au printemps*. Pendant toute cette période le cheval portera au repos une couverture de 200 ou 400 grammes selon la température des boxes et la rigueur de la saison.

De cette façon le cheval sera toujours prêt au travail, ne transpirera pas et aura bien chaud au retour. Dès qu’il a pris l’habitude d’être couvert, le cheval marque sa satisfaction par des soupirs d’aise.

Évidemment la couverture devra être changée régulièrement pour habiller le cheval d’une tenue propre et sèche. Une couverture humide, sale, et malodorante, est désagréable pour le cheval, et elle ne fait pas honneur à son cavalier.

 

Les compléments alimentaires

Les nourritures concentrées fournies par les fabricants sont réputées contenir tout ce qui est nécessaire au cheval en terme de vitamines, oligo-éléments etc…C’est peut-être vrai pour un cheval de loisir ayant une activité limitée à une ou deux reprises sérieuses par semaine, et un trotting le dimanche. C’est moins vrai pour un cheval de sport à qui l’on demande un travail soutenu chaque jour, et qui doit être affuté pour les concours du dimanche.

Il conviendra de surveiller les performances, tout au long de la saison. Une baisse de forme, un comportement distrait, moins d’envie de bien faire, sont les marques du cheval fatigué. Or si l’on n’y prend garde cette attitude grincheuse peut s’installer, et elle est ensuite très difficile à corriger. Pour conserver votre cheval joyeux et en avant, n’hésitez pas à compléter son alimentation de base par des compléments adaptés à ses besoins ; problèmes musculaire*, respiratoires*, faiblesse articulaire*, mauvais pieds*, cheval stressé*, cheval prenant de l’âge*, booster* etc…

 

L’exercice

Si vous sortez votre cheval du box, en hiver, pour travailler, que vous lui retirez sa couverture bien chaude, et que rapidement sellé et vaguement brossé, vous vous jetez au trot dans le manège, votre meilleur ami y trouve autant de plaisir que si l’on vous tire un dimanche matin d’hiver à l’aube, pour faire 5000m en chemise et short sur un chemin glacé !

Autant l’exercice lui est bénéfique et, pour tout dire, indispensable, autant il est nécessaire de le préparer pour que le plaisir soit partagé et la santé du cheval sauvegardée.

Un pansage soigneux permet de débarrasser la robe du cheval de la poussière, des pellicules, et tonifie les muscles. On peut faciliter et améliorer ce pansage tout en échauffant les muscles grâce à des produits lustrants, échauffants des membres, type Tendonil, Veterinary liniment etc….

S’il fait très froid, un couvre reins* est fort indiqué dans la première demi-heure. Et il convient de marcher…marcher le plus longtemps possible et au minimum un quart d’heure, d’un pas énergique et contrôlé, de faire « proprement les angles », de« réveiller » sa monture sans la brusquer. En pratiquant un réchauffement progressif du cheval, vous assouplissez votre propre musculature, vous « pensez » votre propre corps, et vous améliorez votre position. Essayez de faire corps avec votre cheval. Marchez avec lui et cherchez à sentir et épouser le jeu de son dos en mobilisant souplement vos hanches. Pensez au placement de vos jambes. Ce que vous ne parvenez pas à faire au pas, vous n’y parviendrez pas au trot et encore moins au galop !!!

Lorsque votre cheval est chaud, bien en avant, et vous même bien concentré, avec une idée claire de ce que vous allez entreprendre, et pour quelle raison, le travail effectif peut commencer !

Conclusion

Voici donc brièvement énumérées, les tâches indispensables auxquelles doit faire face le cavalier propriétaire.

Avoir son propre cheval au box est certes une joie pour son propriétaire. Mais elle suppose de pouvoir lui consacrer quelques heures chaque jour, ou de partager cette tâche avec un ou une amie…C’est vraiment un choix de vie. Cela ne doit jamais devenir une contrainte ou un pensum.

On n’éprouve d’ailleurs pas le même plaisir ni le même sens de la responsabilité, en confiant son cheval toute la semaine à un professionnel.

 

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